LE CAUCASE 207 Steppes, de notre compatriote Hommaire de Hall. Nous demandons pardon à nos lecteurs de faire ce chapitre si court; mais, comme il nous paraît peu amusant, nous sommes d'avis que, moins il est long, meilleur il est. Revenons donc à Tchiriourth, où nous allions entrer quand cette malheureuse idée nous a pris de donner à notre tour notre avis sur les Mongols et les Tatars. XIII LES DRAGONS DE NIJNY-NOVGOROD. Nous nous informâmes où demeurait le prince Dun- dukof-Korsakof; on nous indiqua la ville haute, c'est- à-dire l'extrémité opposée à celle par laquelle nous abor- dions Tchiriourth. Depuis Schoukovaïa, nous entendions incessamment nommer le prince Dundukof-Korsakof; à tout provos, et toujours à sa louange, son nom retentissait. Il y a des noms de fleuves, de villes et d'hommes qui ont leur retentissement longtemps avant qu'on les aborde. Le nom du prince Dundukof-Korsakof était un de ces noms-là. Nous ne lui fimes pas même demander où nous pou- vions descendre. Déjà habitués à l'hospitalité russe, la plus large, la plus splendide des hospitalités, nous allà- mes droit chez lui,