456 IMPRESSIONS DE VOYAGE Vers deux heures de l'après-midi, nous aperçûmes Kasafiourte. Notre hiemchik redoubla de vitesse; nous passâmes la rivière Garah-Sou (1) à gué, et nous nous trouvâmes dans la ville. A quatre ou cinq verstes de Kasafiourte, nous avions dépêché un de nos Cosaques, pour s'enquérir de notre Mogement. Nous le trouvâmes en entrant dans la ville. Il nous attendait avec deux jeunes officiers du régiment de Kabardah, qui, ayant su que c'était pour moi que l'on cherchait un gîte, n'avaient pas voulu permettre au Cosaque d'aller plus loin, et avaient déclaré que nous n'aurions pas d'autre logement que le leur. Il n'y avait pas moyen de refuser une offre faite si bonne gràce. Ils avaient déjà déménagé leurs effets des deux plus belles chambres pour nous les donner. J'en pris une; Moynet et Kalino s'établirent dans l'autre. Ils étaient au désespoir que le prince Mirsky ne fût 'point à Kasafiourte. Mais, en son absence, ils ne dou-